avec Stephanie VARNERIN, soprano Gabriel Jublin, alto Flavio Losco, 1er violon Marie-Agnès Le Tellier, 2ème violon Hélène Coloigner, alto Etienne Mangot, violoncelle Mathilde MUGOT, orgue
Pour l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, Giovanni Battista Pergolesi composa, en l’hiver 1736, un Stabat Mater pour l’église Santa Maria dei Sette Dolori. En 1740, Johan Sebastian Bach décide de l’adapter à la liturgie protestante. Le texte en est changé et écrit en langue germanique. Alors que le « Stabat Mater » est consacré à la souffrance de la Vierge Marie éplorée au pied de la croix où son fils a été sacrifié, le « Tilge, Höcheste, meine Sünden » est un texte de la repentance, du pardon et du salut. L’humain qui reconnait sa faute est pardonné et sauvé par Dieu. Véritable orfèvre, le compositeur y introduit ainsi de subtils changements de la ligne vocale et en enrichit l’accompagnement orchestral. Composée pour orchestre à cordes et 2 chanteurs (soprano et alto), cette oeuvre subjugue par sa rhétorique lumineuse.
Samedi 11 Avril 2026 à 20h30
à L’Eglise Saint François de Paule (en face de l’Opéra de Nice)